Du Qatar où il se trouve, Karim Wade, élargi de prison par grâce présidentielle, tisse sa toile et semble chercher un positionnement dans la sphère politique de l’opposition. Quid de ses chances pour s’imposer comme personnalité de premier plan dans l’échiquier politique ? De l’avis du journaliste formateur, Momar Seyni Ndiaye, le fils de l’ancien chef de l’Etat doit de se défaire d’abord de 4 contraintes majeures, pour prétendre à une place confortable sous le soleil de l’opposition. Dans cette entretien accordé à Sud Quotidien, l’analyste politique a décortiqué les appels émises par Karim Wade à certains leaders de l’opposition, non sans révéler les tares du patron de Rewmi, Idrissa Seck, qui se positionne à tort ou à raison comme leader de l’opposition.