CBV - Procès contre Khalifa Coulibaly : Aïda Ndiongue assume ses coups
Le procès de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, jugée pour voies de fait, injures, menaces de mort par le Tribunal correctionnel de Dakar, s’est finalement tenu hier. 6 mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre de la responsable du Pds. Elle sera fixée sur son sort le 1er juillet prochain.
«Je l’ai giflé, mais je ne l’ai jamais menacé de mort. J’étais hors de moi, en colère.» Cette déclaration, sortie du bout des lèvres par l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, attraite pour voies de fait, injures et menaces de mort, est assez révélatrice du déroulement des faits. Même si les versions, censées raconter la genèse du contentieux, se cofondent quelque peu et s’entrechoquent. A la barre, la partie civile, Kalifatoulaye Coulibaly, accuse virulemment : «Elle (Aïda Ndiongue) m’a insulté de mère, avant de me gifler».
CREI - Demande de liberté provisoire : Tahibou sort, Pouye reste
Après un séjour de six mois à Rebeuss, Tahibou Ndiaye a décroché hier, une liberté sous contrôle judiciaire. Ses biens restent toutefois sous administration judiciaire en attendant son jugement par la Crei.
L’ancien directeur du Cadastre sort de prison. Un communiqué du ministère de la Justice informe que «les juges de la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), après avoir bouclé le dossier de Tahibou Ndiaye, ont ordonné hier, la levée du mandat de dépôt». Il reste cependant sous contrôle judiciaire. La même source précise que «les biens de M. Tahibou Ndiaye restent toujours placés sous administration judiciaire» et qu’il sera jugé «ultérieurement».
Baye Mamoune Niasse au Pr Sankharé : « Nous ferons face à lui tant que nous ne serons pas sûrs que l’œuvre ait été retirée de vente et détruite »
Cheikh Ibrahim Mamoune Niasse, alias Baye Mamoune, exige du Pr Oumar Sankharé le retrait immédiat de son livre de la circulation à l’intérieur comme à l’extérieur du Sénégal, pour confirmer et conforter ses excuses. Il s’est exprimé hier à Dieupeul, au terme d’une marche qui l’a conduit avec une centaine de disciples de Kossy, dans le Département de Kaolack à Dakar, la capitale.
« Je ne sais pas s’il y a des gens derrière cet ouvrage ou non. Quoiqu’il en soit, nous ferons face à lui en tant que nous ne serons pas sûrs que l’œuvre ait été retirée de vente et détruite. S’il ne s’exécute pas, nous saurons qu’il n’est pas sincère dans ses excuses ; et par conséquent, nous ferons ce qui est de notre devoir pour que pareille chose ne se reproduise plus», a intimé le petit fils de Baye Niasse.