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En France, un décalage entre la recherche et l'industrie

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Il y a un recul de 0,6 % sur un an du nombre de brevets internationaux déposés en France.

 

FranceEn cinq ans, la France a perdu deux places dans le classement mondial publié par l'Organisation mondiale de la propriété industrielle, tombant au sixième rang au profit de la Chine et de la Corée du Sud. En outre, alors que le nombre de brevets internationaux déposés explosait en Chine, en France, les 7 193 demandes de 2010 représentent un recul de 0,6 % sur un an. « L'UE ne parvient pas à combler l'écart avec ses principaux concurrents internationaux - les États-Unis et le Japon - principalement en raison d'une trop faible implication des entreprises», analyse une note du ministère de la Recherche. La difficulté de valoriser la recherche, en Europe, et en France, est une vieille histoire. 

 

Pour autant, l'image d'une recherche publique hexagonale qui ne saurait ni transmettre ses découvertes au monde industriel ni les protéger est périmée.

CEA et CNRS au top 100 

Car dans le «top 100» mondial des organismes déposant le plus de brevets, derrière le premier français, Thomson Licensing (au 34e rang avec 311 brevets) se trouvent les deux fleurons de la recherche publique, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA, 36e, 307 brevets), et le CNRS (60e, 204 brevets), loin devant Renault et PSA. «Il y a un décalage entre une recherche de très haut niveau qui dépose des brevets en électronique et en biotechnologie et une quasi-absence industrielle dans ces secteurs », relève le chimiste Marc Ledoux, directeur pendant cinq ans de la politique industrielle du CNRS.

Le CEA s'est pour sa part engagé depuis six ou sept ans dans une politique de valorisation portée par l'ambition de figurer dans le «top 3» européen des déposants de brevets, explique Jean-Charles Guibert, son directeur de la valorisation. Bien au-delà de son domaine historique nucléaire, le CEA protège ses inventions à l'échelle mondiale dans l'électronique, les énergies renouvelables ou le diagnostic mé... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

SOURCE: LE FIGARO