Présidentielle 2019 au Sénégal - Quel désastre !
Quel désastre ! «Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter», disait Georges Santayana.
Mes chers compatriotes sénégalais,
Quel désastre ! «Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter», disait Georges Santayana.
Mes chers compatriotes sénégalais,
Nous, la COALITION POUR UN INTERNET LIBRE ET OUVERT (ARTICLE 19, AccessNow, #KeepItOn, ASUTIC, AFRICTIVISTES):
Réaffirmons que l'internet ouvert, accessible et sécurisé, en particulier durant les élections, facilite la libre circulation et l'accès à l'information, et la liberté d'expression en ligne et hors ligne.
‘’Chat échaudé craint l’eau froide’’, dit l’adage. Oui, comme je l’ai rappelé dans ma contribution précédente, le 24 février prochain, nous ne devons pas nous laisser flouer, berner pour la troisième fois. Pendant dix-neuf (19) ans, nous avons subi deux gouvernances décevantes, à mille lieues des engagements qui avaient déterminé notre vote le 19 mars 2000 et le 25 mars 2012.
La présence du Président Abdoulaye Wade dans son pays (le Sénégal) est manifestement une source de tourments croissants voire de panique palpable pour la majorité présidentielle et – par ricochet – pour l’Exécutif en charge de la sécurité et de la paix intérieures.
« Politique ? Po la tiggi ! » entend-on dire parfois « La politique, c'est vraiment un amusement, un jeu. » C'est ainsi que je tenterai de traduire, laborieusement et sans la fine saveur de certaines tournures de nos langues nationales, l'expression ouolof «po la tiggi » . Elle joue en effet, et à bon escient, avec les sonorités du mot « Politique » en français pour le tourner en dérision une fois mis à la sauce du cru.
La déclaration du Président Abdoulaye Wade est un cocktail molotov politique qui brûle subitement tout le processus électoral. Le vocabulaire de feu soigneusement choisi et la menace sans voile rappellent que le Leader du PDS (Doyen de la classe politique sénégalaise) reste un « monstre sacré » et un animal politique très mordant. Maitre Wade ne préconise pas la politique de la chaise vide mais celle de la chaise pulvérisée. Autrement dit, il opte pour le boycott infernal « d’une élection entièrement fabriquée par Macky Sall », selon ses mots.
Qu’ils s’en aillent tous ! Celle qui a remporté la Palme d’or 2019 des transhumants, AISSATA TALL SALL doit impérativement nous dire combien a-t-elle empoché pour cet acte indigne, injuste et injustifié ?
-N’est ce pas AISSATA TALL SALL qui disait : « qu’il fallait combattre et interdire l’apologie de la transhumance en établissant des valeurs et principes dans l’atmosphère politique du Sénégal »?
-N’est ce pas La gagnante de la palme d’or 2019 qui disait au meeting des socialistes de la médina en juillet 2016 : « qu’elle est l’amie et la sœur de KHALIFA ABABACAR SALL et partage avec ce dernier des idées d’aller à l’assaut de la reconquête du pouvoir » ?
La thèse d’Aïda Mbodj relative à parité et, à l’absence de femme parmi les candidats de la présidentielle de 2019 est un amalgame dangereux et hors sujet dans le cas présent. À propos de parité, il faut savoir raison garder en faisant la part des choses pour ne pas tomber dans un excès de dérapage qui risque de ne plus respecter la valeur intrinsèque du citoyen et de l’égalité des chances de chaque citoyen indépendamment de son genre, lorsqu’il s’agit de compétition entre les citoyens.
Cliquer sur le lien suivant : https://drive.google.com/file/
En vérité, le Prophète (PSL) nous a légué un message complet et éternel ; et entre autre, tout ce qui arrivera jusqu’à la fin du monde - tant les maux (crise spirituelle) que les remèdes, dans de très nombreux hadiths authentiques. Ainsi, les oulémas qui sont ses héritiers et serviteurs n’ont véritablement rien apporté de nouveau ; ils n’ont fait, en vérité, que rappeler ce message, parfois sous d’autres formes plus adaptées et plus accessibles à leurs communautés respectives.
Sept ans après sa chute du pouvoir, l’énigmatique Président Abdoulaye WADE revient sur la scène politique avec une étonnante vigueur, surprenant véritablement la quasi-totalité des observateurs et experts (politologues, sociologues, psychologues, etc.) ;
« Alal bumu la jaral sa ngor, yabbi diko lekkaat, as gor duko def, dañoo wara maandoo »
J’ai utilisé ces mots de la très regrettée Ndèye Marie Ndiaye Gawlo au beau milieu de la première page de mon livre ‘’Le clan des Wade : accaparement, mépris, vanité’’, L’Harmattan, Paris, juin 2009.