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Eux & nous – par Abdoulaye Fall pour un État stratège : éléments d’une refondation de la planification au Sénégal

Le Plan Stratégique Sénégal Emergent  (PSE)  qui a fait l’objet de nombreux débats, au cours de ces derniers mois, constitue un prétexte pour revisiter les instruments de planification du développement au Sénégal. Il n’est cependant  pas dans notre intention, dans cette contribution,  d’apprécier le contenu  du PSE et de lui contester un éventuel apport aux documents essentiels de stratégies et politiques économiques et sociales actuellement en cours. 

 

 

Le sujet étant pour nous l’examen et  la mise en perspective des cadres, modalités, instruments et moyens d’élaboration et de mise en œuvre des stratégies et politiques de développement. C’est à dire de nous situer sur le plan méthodologique et organisationnel pour aboutir à une véritable direction stratégique de l’Etat, qui ne peut se résumer à la seule recherche de l’efficacité à court  terme, si nécessaire que soit cette dernière.  C’est à cette aune que se  posera, dans les lignes qui suivent, la pertinence du PSE. La  question essentielle étant l’existence à la fois d’une structure centrale maitresse d’œuvre qui est responsable du  document principal consensuel de référence et d’un véritable coordonnateur du processus de planification, depuis la Vision jusqu’à la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques. 

LIBRE PROPOS - PAR ABDOULAYE THIAM « Trahir son peuple »

Empruntée au vocabulaire pastoral, la transhumance désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d'espaces plus favorables à leur sustentation et à leur épanouissement. Transposée à la vie politique, elle renvoie à l'attitude de l'homme politique qui migre d'un parti politique auquel il appartient au moment de son élection vers un autre parti, pour des intérêts personnels.

 

 

Une telle tare constitue le plus grand fléau de la démocratie sénégalaise, en ce sens qu'elle fragilise les équilibres et les contrepoids nécessaires à son bon fonctionnement. Sans occulter qu'elle cultive et entretient l'immoralisme en politique.

PAR MOMAR DIENG GUERRE TACTIQUE

Idrissa Seck, maire d'opposition de Thiès qui n'attendait “rien” du Conseil des ministres délocalisé sur ses terres, a donc fini par faire coïncider son agenda avec celui de Macky Sall, président de la République, en déplacement dans la capitale du Rail depuis hier.

D'une courtoisie exquise avec la Première ministre Aminata Touré dans la matinée, il s'est plié à ce qui est considéré comme le rituel républicain en des circonstances où z-yeux et z-oreilles de l'opinion peuvent être en permanence braqués sur un événement qui, dans le principe et dans l'action, est censé orienté vers la satisfaction des préoccupations vitales des populations locales désireuses d'être soutenues face à des contraintes difficiles à surmonter.

Halte aux associations qui sapent la cohésion et la consolidation de l’unité nationale d’un pays!

Beaucoup d’observateurs attentifs aux faits de société ont dû constater qu’il se crée abusivement au Sénégal, de façon exponentielle, toutes sortes d’associations à but parfois non avoué. En effet, il en existe certaines parmi elles, dont les objectifs sont dissimulés, ou en tout cas loin alors de recouper avec  l’idéal originel ou les raisons, qui fondent objectivement  la création de ces genres d’organisations. C’est ainsi que dans le même temps où certaines associations œuvrent dans le sens idéal de rapprocher des personnes ou communautés de divers horizons, d’autres par contre, se servent du prétexte de la liberté de créer, pour des intérêts strictement personnels, des visées hégémoniques, identitaires, régionalistes, ségrégationnistes, ou comme des lobbies de pression économiques et politiques, etc.

Par Amadou Tidiane Wone : à propos du livre du professeur Sankharé : avons-nous réagi en musulmans

A PROPOS DU LIVRE DU PROFESSEUR SANGHARÉ : AVONS-NOUS RÉAGI EN MUSULMANS

Je n’ai pas encore lu le livre du Professeur Sangharé. Je ne saurai donc me prononcer sur le fond. Mais, face au tollé suscité par cette parution, je me suis interrogé sur la posture indiquée pour un musulman face à cette situation. Je vous livre ici les éléments constitutifs de ma réflexion. Ils sont constitués de référence à des textes coraniques et de sources prophétiques qui doivent encadrer la vie d’un musulman en toutes circonstances

Le Coran Sourate 41, Versets 34- 35:

« La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie ».

Diplomatie urbi et orbi : Le Sénégal au secours de ses fils

Le bimestre avril-mai a vu la diplomatie sénégalaise déployer tout son talent, au service des Sénégalais, particulièrement ceux de la Diaspora. Ainsi, de la Tunisie à l'Arabie Saoudite, en passant par le Liban, Djibouti et la Turquie, les populations, toutes catégories sociales confondues, ont bénéficié de l'efficacité des diplomates et de la notoriété du Sénégal et de son chef.


Diplomatie urbi et orbi :  Le Sénégal au secours de ses fils
Moins que la pression de populations velléitaires à toute aliénation d'un bien commun imprenable, la visite, en avril, du ministre Mankeur Ndiaye et le message du chef de l'État remis en la circonstance ont conduit à la déclaration du 26 mai, lorsque l'ambassade de Turquie annonce la délocalisation de son Consulat, de la Corniche en un autre endroit que les autorités sénégalaises voudraient bien désigner. Le 15 avril devrait donc être le premier point de conciliation diplomatique, loin du brouhaha de la lutte populaire contre le mur.

Circonstance atténuante au Professeur Oumar Sankharé par Bineta BA Diouf Lambaye

Lorsque pour la première fois, vers les années 1990, mon collègue feu Issa Sankharé Professeur de Mathématiques-Politicien, me présenta son grand frère Pr Oumar Sankharé, j’ai failli tomber des nues.
J’ai failli tomber des nues tellement le contraste qui existait entre le physique et l’idée que je me faisais du grand intellectuel était flagrant.
Dès qu’il marmonna une bride de salamalecs en mon intention, j’ai décelé dans ses moindres gestes et comportements qu’Oumar Sankharé était un phénomène, un frustré malgré son savoir, malgré ses diplômes, malgré son long parcours dans sa quête de savoirs.
Oui, à cet instant précis j’aurai voulu être psychanalyste pour pouvoir décoder ce malaise moral qui bouleversait cet être, et qu’il essayait de dissimuler, j’avais tout de suite eu pitié de lui, en le voyant surtout loucher de gauche à droite, un être inoffensif au vrai sens du mot.

PAR KARO DIAGNE NDAW TOUCHE PAS À MA RELIGION !

TOUCHE PAS À MA RELIGION !

Pardon et regrets, c’est sans doute ce qui restera du livre du professeur Oumar Sankharé. Pendant une semaine, la presse, l’opinion publique et les foyers maraboutiques ont tous relayé et fustigé les propos contenus dans le nouvel ouvrage du double agrégé et professeur d’université.

Les revues de presse s’en sont donné à cœur joie, reprenant les diatribes et autres insultes suscitées par le livre « Le Coran et la culture grecque ».

L’auteur lui-même a dénoncé le fait que certains aient eu à le critiquer sans même avoir lu son ouvrage. Cependant, n’est-ce pas lui également qui a déclaré, dans la même interview qui a lancé la polémique et accordée au quotidien L’As :

PAR PENDA MBOW : Peut-on, au nom de l’Islam, exclure les femmes des affaires de la Cité ?

J’avais dénoncé, en son temps, le vote de la loi sur la parité, surtout son caractère politicien, au moment où à travers des initiatives comme celle des Assisses nationales une bonne frange de la classe politique et la société civile luttaient  pour sauver la démocratie sénégalaise et la République. Encore une fois, l’instrumentalisation de la lutte des femmes pour asseoir les bases d’un pouvoir personnel fut réel. On l’a vu à travers la création du poste de vice- président qu’on avait fait miroiter à beaucoup de personnalités féminines du pays.

Eléments de réflexions complémentaires sur les questions relatives à la liste et au statut spécial de Touba *

Titre complet : EUX & NOUS - PAR MOHAMED SALL SAO - DEFENSE DES VALEURS REPUBLICAINES ET PROMOTION DU CIVISME (SUITE ET FIN) : Eléments de réflexions complémentaires sur les questions relatives à la liste et au statut spécial de Touba *


Le débat sur la liste non paritaire de Touba-Mosquée a redoublé d’intensité à l’issue de la visite d’explication entreprise à Touba dimanche dernier par une délégation de la CENA. En effet, les « voix autorisées » de Touba s’étaient exprimées pour affirmer, d’une part, que « la parité ne sera jamais appliquée à Touba » et, d’autre part, en ce qui concerne le statut spécial demandé en faveur de Touba, que la capitale du mouridisme avait déjà un statut spécial « de fait » et que « c’était juste pour la formalisation qu’un document allant dans ce sens avait été rédigé et remis à qui de droit, depuis un an déjà… ».

Sénégal - Situation économique et sociale au premier trimestre 2014 : « Accélérer la cadence, Oui! Falsifier les données et bâcler les rapports, Non ! »

Le  Communiqué du Conseil des Ministres  du 26 Mai 2014, confronté à la « Note de Conjoncture du premier Trimestre 2014 » publiée  récemment  en Mai,  par la Direction de la Planification et des Etudes Economiques (DPEE) du Ministère de l’Economie et des Finances, présente des contradictions si flagrantes sur la situation économique du Sénégal, qu’il serait peu patriotique de ne pas les révéler.

D’abord,  une anomalie criarde. Le Communiqué  fait référence aux « embellies » de la situation économique au «  premier semestre  2014 », c’est-à-dire au 30 Juin 2014, alors qu’il  est publié le 26 Mai !

Le fait qu’aucune Autorité de l’Etat, encore moins du Ministère de l’Economie et des Finances,  n’a jugé nécessaire, jusque là,  d’attirer l’attention sur  ce qui pourrait être une erreur manifeste de rédaction du Communiqué, et rectifier la référence au « semestre »,  laisse penser à un travail bâclé que personne ne s’est donné la peine de vérifier. 

Par Mamadou Oumar ndiaye : pourquoi il faut absolument invalider la liste de Touba

Nos autorités judiciaires ne manquent décidément pas d’humour ! On pensait que seuls nos politiques avaient le don de nous faire rire ? On est prié de réviser notre jugement ! A preuve par ce qui vient de se passer avec la liste de la coalition «And Défar Thiès», de Fandène, dans la région de Thiès.

Eh bien, attaquée devant la Cour d’Appel par le mandataire de la coalition Benno Bokk Yaakar de la communauté rurale de Fandène, qui n’est autre que le ministre des Forces armées, le Dr Augustin Tine, cette liste de « And défar Thiès » dont la tête de liste est le maire sortant, M. Pape Saliou Mbaye, a tout simplement été déclarée « irrecevable » par les hauts 

DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE « Il n’y a rien de blasphématoire dans les propos du professeur Sankharé »

Au-delà de certaines erreurs de perception qu’il faut savoir relativiser, le livre du Professeur Sankharé est à saluer ; oui, il a le mérite de confirmer que l’Islam n’est pas une religion descendue ex nihilo et que le Coran qui est le rappel de tous les livres antérieurs est véritablement un patrimoine de toute l’humanité. Et je persiste à penser qu’il est de bonne foi ; en tant que musulman croyant, il n’a jamais renié l’Islam ; il n’a jamais nié l’essence divine du Coran et sa révélation au Prophète par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel ; oui, il a explicitement déclaré qu’il croit au Prophète Mouhammad (PSL) et à tous les autres prophètes qui l’ont précédés, citant même un extrait du verset coranique suivant :

(285 Le Messager a cru en ce qu'on a fait descendre vers lui, venant de son Seigneur –  les croyant de même : tous ont cru en Allah, en Ses anges, à Ses livres et en Ses messagers ; (en disant) : “Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers”. Et ils ont dit : “Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon. C'est à Toi que sera le retour”. (Cor. 2 : 285 – La Vache – Al-Baqarah)