L’OBS – «La position du Ps est celle du Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng. Dans la situation actuelle, il est tout à fait naturel et normal qu’il y ait des malentendus ou des incompréhensions. Comme cela se doit dans une République et un pays bien organisé, le maire de la capitale doit avoir des relations étroites avec le chef de l’Etat afin qu’ils puissent dialoguer. Quand on se parle, on se comprend, on peut arriver à une position commune ou concertée.

Le chef de l'Etat n'est pas sur la même longueur d'onde que la plupart des Sénégalais qui réclament le rapatriement immédiat du jeune étudiant guinéen atteint et guéri de la maladie à virus Ebola.

Pour Macky Sall, le retour de Mamadou Aliou Diallo sera préparé en concertation avec les autorités de son pays. "Je n'ai aucune envie que l'on se précipite pour le renvoyer chez lui. Notamment du fait de la stigmatisation que suscite Ebola. Se pose aussi la question de sa sécurité et de son acheminement. Voilà pourquoi, en concertation avec les autorités de Conakry, nous étudions les voies et moyens d'un retour correct. 

M.L.D Le jeune guinéen guéri du virus Ebola: « Je tiens à dire à la population sénégalaise »

SENENEWS.COM – Enfin MLD a parlé pour la première. Pour ceux qui ne trouvent pas, il s’agit du jeune guinéen qui a «importé» le virus Ebola au Sénégal et qui en a été complètement guéri.

Dans une interview exclusive accordée à l’Observateur. Ce dernier exprime toute sa désolation d’avoir suscité autant de panique auprès des Sénégalais. «Les gens n’ont pas souvent la même lecture des choses. Certains peuvent dire du mal, d’autres du bien. 

C'est aujourdhui que le tribunal régional de Dakar statue sur le procés en diffamation opposant Karim Wade et Pape Alboury Ndao, administrateur provisoire de Dubai Port World sénégal. Avec le rejet de la demande de renvoi et l'incertitude de délivrance d'un ordre d'extraction, tout est parti pour le report du procés.

L’OBS – Pierre Goudjo Agboba va louer son Seigneur le jour où il en finira avec les questions de la Cour et des avocats. Interrogé depuis le mardi 09 septembre 2014 sur sa supposée complicité d’enrichissement illicite (Ei), il n’a toujours pas fini. Lundi, l’homme qui a craqué hier jeudi sera de nouveau à la barre de la Crei.  

C’est comme s’il voulait dire: «Ceux qui pensent qu’on s’est enrichi avec Ahs Sénégal peuvent déchanter.» 

Les questions se succèdent et se ressemblent depuis plus de deux jours. L’interrogé Pierre Agboba a finalement craqué face aux répétitions des avocats de la défense qui ne voulaient pas le lâcher en ignorant que le Béninois a perdu sa sœur.

Le prévenu a cessé de  sourire, lui qui indiquait que le sourire est le propre de l’homme. Lassé par les redondances des avocats, Pierre Agboba a craqué hier à la barre. «Est-ce que vous résidez au Sénégal ?», lui demande Me Moustapha Ndoye, avocat de Pape Mamadou Pouye ? 

Pour la deuxième journée de son interrogatoire, Pierre Agboba a fait face à une Crei qui lui a tiré le moindre ver du nez. Ainsi, l'ancien président du Conseil d'administration de AHS, a donné, hier mercredi, une manne d'informations à la Crei et à tous les acteurs de cette affaire.

Reprenant le fil de sa série de questions laissée en suspend la veille, le substitut du procureur spécial, Antoine Diome, cueille sa première réponse : "Il me semble avoir dit que je ne connaissais pas les liens familiaux entre M. Rasseck Bourgi et Ibrahima Khalil, il me semble que mes propos ont été mal transcrits". Le prévenu Agboba qui aurait dit à la gendarmerie connaître les liens de parenté entre les deux hommes a tenu à faire cet éclairage.