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Les professeurs d’anglais ne veulent plus que leur discipline soit une cause d’échec des élèves de 3ème et de Terminale, lors des examens. Pour y parvenir, l’Association nationale des professeurs d’anglais compte éditer un livret, pour venir en aide aux nouveaux professeurs ou bien aux anciens qui sont gagnés par la routine. C’est parce que cette dichotomie entre les épreuves et les enseignements apprentissages ne doit plus exister.

Marième Sarr Diagne, présidente nationale de l’Association des professeurs d’anglais  explique : «Il y a des gens qui sont dans une zone confortable. Ils maîtrisent un, trois, quatre chapitres, ils sont bien dans ces chapitres, ils ne veulent pas bouger et ne veulent pas tenir en compte les recommandations du curriculum. Ailleurs, ils ne veulent pas de recherches, ils ne veulent pas aller dans les cellules pédagogiques, ils ne se ressourcent pas. Ils ne renouvellent pas leurs connaissances. Vous verrez un enseignant qui a une fiche pendant des années, ce qui n’est pas normal. Il y en a qui continuent avec une seule leçon, tu le fais pendant des années. Dans une famille, le cahier peut être hérité du grand frère jusqu’au 5ème enfant. Il faut de la volonté, de la vocation, que la personne veuille se développer professionnellement. Ce qui pose l’acuité du renouvellement des connaissances, il faut aller dans les cellules pédagogiques.» 
C’était en marge de l’atelier national de Diourbel, qui a regroupé 60 participants, venus de toutes les régions du Sénégal. Cette année, renseigne la présidente nationale, «il y a eu une innovation avec la division des participants en quatre groupes. Leur travail consistait à produire un matériel, soit une leçon ou un cours qui serait en ligne avec ce qu’on attend des enfants, quand ils seront à l’examen pour le Bac ou le Bfem. Autrement dit, le gap qui existait entre ce que le professeur avait l’habitude de faire pendant neuf mois et que l’enfant aille à l’examen et ne se retrouve pas, parce qu’il y a un nouveau type d’exercice. Aujourd’hui, on a demandé à chaque groupe de commencer par là où le bon professeur d’anglais devrait commencer, là où il devrait mettre l’accent pour que les élèves soient prêts pour ne pas avoir de surprise.» 
Lors de cette rencontre, l’accent a été mis spécifiquement sur le taux d’échec, c’est-à-dire les mauvaises performances que les élèves font à l’examen en anglais. Tout en insistant sur la nécessité pour les professeurs, craie en main, de tenir compte du format des évaluations que la Commission nationale d’anglais fait et ne pas enseigner comme on veut et attendre le jour de l’examen pour que les enfants disent que : «J’ai échoué à cause de l’anglais.» 

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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/31896-l%E2%80%99anglais-cause-d%E2%80%99%C3%A9chec-des-%C3%A9l%C3%A8ves-en-examen--les-professeurs-de-la-discipline-veulent-renverser-la-tendance