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Des agents de la police et de la gendarmerie préposés au contrôle des frontières ont été  formés pour la détection de faux documents. Ce renforcement de capacités entre dans le cadre du Plan d’action contre le terrorisme (Pact).

La police et la gendarmerie sont bien armés pour contrôler les frontières. Huit agents de ces deux corps ont bénéficié d’une formation pour renforcer leur capacité dans un contexte de terrorisme et de trafic de toutes sortes. Depuis hier, ils sont plus outillés aux techniques de détection de faux documents et de documents falsifiés avec l’imagerie radioscopique. La formation a été accompagnée d’un don de matériels de détection qui permet d’identifier la fraude documentaire. Il s’agit des systèmes mobiles de loupe et des appareils plus sophistiqués qui permettent de scanner les documents et d’avoir une analyse plus approfondie ainsi que des motos adaptées à la zone sahélienne pour les pa­trouilles.

 Cela entre dans le cadre du Plan d’action contre le terrorisme (Pact) inscrit dans la coopération entre le Sénégal et la France. D’après l’attaché de sécurité de l’ambassade de France, Jean-Luc Peduzzi, «l’idée, c’était de construire en commun un projet qui soit le plus adapté possible aux besoins de renforcement de capacité de l’Etat sénégalais. La deuxième idée, c’était d’essayer de faire travailler ensemble les policiers, les gendarmes et les magistrats pour que tous les principaux acteurs de la chaîne anti-terroriste apprennent à mieux se connaître et à mieux découvrir ce qu’était la tâche de chacun».

Financée à hauteur de 469 millions de francs Cfa par le ministère français des Affaires étrangères, elle devrait durer trois ans mais elle risque de s’étirer à cause des difficultés budgétaires. «Ce projet a trois composantes : prévention et détection de la menace, c’est dans ce cadre que nous essayons d’aider les Sénégalais dans le contrôle aux frontières par la formation et le don de matériels ; un autre volet intervention où on forme les gens du Gign et de la Bip et un volet enquête judiciaire où on forme les enquêteurs de la police, de la gendarmerie et les magistrats du parquet du Tribunal de Grande instance de Dakar», a précisé Jean-Luc Peduzzi. Le commissaire divisionnaire, directeur de la Police de l’air et des frontières, s’est félicité de cette coopération. Wakhab Sall apprécie déjà les impacts. «Plusieurs modules ont déjà été déroulés dans le domaine de la fraude documentaire, de l’imagerie radioscopique, du terrorisme, du renforcement de renseignement etc. Cela permet de prévenir le terrorisme mais aussi l’immigration irrégulière etc. L’un des modes opératoires des immigrants illégaux, c’est l’usage de faux documents, l’usurpation d’identité», a-t-il partagé.

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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/controle-aux-frontieres-le-senegal-plus-apte