Bamba Fall met fin au suspense : « Si toutefois la candidature de Khalifa Sall est rejetée, nous allons soutenir un candidat de l’opposition »
Bamba Fall : 80% de mes militants ont un penchant pour un candidat de l’opposition. Je n’ai jamais promis mon soutien à quiconque. J’attends la décision de la CEDEAO. Mais si toutefois la candidature de Khalifa Sall est rejetée, nous allons soutenir un candidat de l’opposition. Que ça soit clair, je n’accepterai pas de « Ndigueul » venant de quelqu’un. La décision que je vais prendre va dépendre de mon mouvement la Nouvelle vision.
Saint-Louis / Seydi Gassama avertit sur la situation politique : " Il n'est plus question que des acteurs politiques s'affrontent et que des innocents meurent. S'ils le font, nous allons les poursuivre en justice! "
Le directeur exécutif d'Amnesty International Section Sénégal, Seydi Gassama, n'a pas manqué d'exprimer ses inquiétudes sur la situation politique que traverse le Sénégal actuellement. "Si avant même d'entrer en campagne électorale les acteurs politiques se regardent en chiens de faïence et se font des menaces de part et d'autre, recrutent des gros bras, cela est évidemment lourd de dangers pour la sécurité et la stabilité du pays", souligne Seydi Gassama.
Au membre de la société civile de poursuivre : "c'est pour cela que nous appelons l'opposition qui promet de s'opposer par tous les moyens à la campagne électorale de Macky Sall, de ne jamais recourir à la violence, car elle ne profite à personne. Et il est de la responsabilité du président Macky Sal de faire en sorte que les personnes de son camp aient un discours de responsabilité. Que ces derniers sachent que leur sécurité et celle de tous les sénégalais ainsi que les candidats à l'élection présidentielle, doivent être assurées par les forces de sécurité républicaines..."
Pds et Ps recalés : « Une grande page de l'histoire politique sénégalaise se ferme » (Yoro Dia, politologue)
L'invalidation (provisoire) des candidatures de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall par le Conseil constitutionnel n'est pas surprenant. Si l'on se réfère aux propos du journaliste politologue, Yoro Dia, la justice sénégalaise est depuis très longtemps le maillon faible de la démocratie. En effet, à travers une démarche analytique, le spécialiste en politique décortique les failles du Conseil constitutionnel. Et avance que « les juges se contentent de constater les rapports de force et de donner des cautions légales. » À l'en croire ceci n'est pas une première fois, raison pour laquelle la démocratie Sénégalaise donne l'impression d'un perpétuel recommencement.