Quelques idéalistes, ceux qui n’ont pas le sens tragique de l’Histoire, s’étaient, en 2012, réjouis de l’engagement de Macky Sall à réduire son mandat. Ils saluaient alors la promesse de l’aube et l’émergence d’un printemps démocratique. Mais les récents évènements leur donnent tort : le président ne respectera finalement pas son engagement et son mandat ne sera donc pas réduit.
L’aube est une nuit ; le printemps une ère glacière…