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Bientôt une fabrique de chaussure haut de gamme à Tobor (Ziguinchor)

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Le projet d’installation d’un fabrique de chaussures haut de gamme est en cour d’exécution à Tobor, près de Ziguinchor. Son promoteur Malick Toundé Mboup, l’a fait savoir hier, mercredi 25 novembre lors de la présentation de l’unité semi industrielle de production de chaussures installé à Mermoz et qui constitue la première partie d’un projet global.

La région sud, plus précisément à Tobor qui est situé prés de Ziguinchor, va bientôt étrenner sa fabrique de chaussures haut de gamme. Cette initiative est partie intégrante d’un projet de fabrique de chaussures haut de gamme d’un montant global de 488 002 875 F Cfa.

Son promoteur qui a fait visiter hier, mercredi 25 novembre la première partie du projet qui est la fabrique de chaussures haut de gamme installée à Mermoz (Dakar), informe que le projet prévu en Casamance est en cours d’exécution. Selon lui, la fabrique de Tobor reviendra à 303 715 037 F Cfa et il sera « l’une des plus grandes fabriques de chaussures haut de gamme de l’Afrique de l’Ouest ».

La cérémonie d’hier avait pour prétexte la remise de diplômes à une trentaine d’artisans de la chaussure formés à la fabrique de Mermoz qui a également une vocation de centre de services. Son promoteur Malick Toundé Mboup informe que cette fabrique d’un coût global de 184 287 838 F Cfa, a une capacité de production journalière de 250 paires de chaussures par jour pour huit heures de temps de travail. Selon lui, la fabrique de Mermoz emploie actuellement une quinzaine de personnes mais le projet global prévoit de créer 65 emplois.

CUIRLe promoteur qui, comme l’a informé son entourage, était il y’a 15 ans cordonnier dans le même quartier de Mermoz, a été accompagné par des partenaires italiens. Pour ainsi parvenir à ce niveau, en plus de son apport en personnel technique initial et consort, il a bénéficié de l’accompagnement de partenaires comme l’Assomac, du Centre pour le développement de l’entreprise (Cde), de Pisie et de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme), de l’Asepex, l’Anrac. C’est sur cette lancée que le directeur régional de Cde, M. Aliou Abdoulahi pense que maintenant M. Mboup doit faire face au défi de la mise au norme de son atelier, de ses produits, le renforcement de capacité de son personnel.

Se réjouissant de la prouesse réalisée par l’entreprise Tunde, le directeur général de l’Adepme, Marie Thérèse Diedhiou a appelé les acteurs de la filière cuirs et peaux à prendre conscience de la nécessité de mécaniser leur unité de production pour réaliser des gains de productivité et mieux faire face à la concurrence. A son avis, « la restructuration des unités de fabrication de chaussures et de maroquinerie est une nécessité parce qu’elle permet de lutter contre la chômage et la précarité ». A son avis, « c’est de cette façon que nous allons créer un effet multiplicateur pour le développement de cette filière à forte valeur ajoutée ». Mme Diedhiou a également indiqué que « la formalisation n’est pas seulement une contrainte fiscale, elle donne une lisibilité aux Pme et la rend ouverte aux partenariats qu’ils soient financiers ou techniques ».

SOURCE : SUD QUOTIDIEN