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VELINGARA : LE DEPARTEMENT VIBRE AU RYTME DES PREPARATIFS DE LA TABASKI.

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http://www.aps.sn/IMG/artoff59549.jpgA Diaobé, où se tient le dernier « Loumo » avant la fête de l’Aid el Kébir où l’on immole le bélier, Les préparatifs de la Tabaski édition 2009 se déroulent dans de très bonnes conditions, dans les différent points de vente de la commune. Le nombre de ruminants est considérable. compte tenu de la variété des espèces qui arrivent dans le marché. Les prix varient entre 25.000 et 100.000 Fcfa. Les vendeurs ne se frottent pourtant pas les mains, car l’argent fait défaut.

La commercialisation de l’arachide qui tarde à se concrétiser dans le département, n’encourage nullement les paysans, qui constituent plus de 70% de la population. Certains, par contre, sont obligés de brader leurs produits, juste pour satisfaire leurs familles. « Les temps sont durs », avoue Demba Baldé. Et d’ajouter : « Si nous parvenons à écouler nos quelques sacs d’arachides, nous pourrlons préparer la fête sans trop de contraintes ; dans le cas contraire, je serai obligé de liquider mes bœufs pour satisfaire les membres de me famille. L’Etat doit nous aider à commercialiser nos arachides. Partout ailleurs à travers le pays, les points de collecte ont démarré. Par contre, dans notre département, les choses tardent à se concrétiser. Cela nous fait très mal de liquider nos produits, après de durs moments de labeur, mais nous n’avons plus le choix en cette veille de fête ». Le marché hebdomadaire de Diaobé, plein comme un œuf, a accueilli des chefs de concessions, qui s’échinent à satisfaire leurs familles. Le marché du bétail, qui est bien approvisionné, ne connaît aucun problème pour l’instant, en ce qui concerne la sécurité, l’éclairage, et l’approvisionnement en eau au niveau des sites. De jour comme de nuit, vendeurs et acheteurs se ruent vers les points de vente. En général, le prix des moutons qui viennent des régions de Matam et de Tambacounda varient entre 25.000 FCFA et 185.000 FCFA, tandis que le prix de la race locale est en deçà. En effet, les pères et mères de familles rencontrés au Loumo, évoquent souvent le manque d’argent face aux prix proposés pour les moutons. Toujours est-il que le sacrifice du bélier est une recommandation divine, dont tout musulman qui a les moyens doit s’acquitter. Pour l’heure, ce sont des va-et-vient incessants entre les différents marchés hebdomadaires du département. Les salons de coiffure sont pris d’assaut par les filles et les tailleurs sont acculés. Chacun voudra être beau, le jour de la Tabaski.

SOURCE : LE MESSAGERSN