La pénurie d’eau qui sévit depuis plus de quinze jours à Dakar est partie pour perdurer. Nonobstant la «forte demande en cette période de chaleur» pointée du doigt comme étant à l’origine de cette pénurie, Dakar fait face à un déficit de plusieurs m3 d’eau pourtant connus des autorités de la SDE et la SONES depuis très longtemps.
Moins d’un an de la dernière pénurie d’eau de septembre 2013 causée par le fameux tuyau en «Y» de l’usine de Keur Momar Sarr, voilà encore que la population de Dakar est à nouveau privé du liquide précieux. Une diète dont les contours sont loin d’être cernés. En effet, si pour la première pénurie, le retour à la normale dans l’approvisionnement était conditionné par la réparation du tuyau en «Y», cette fois-ci tel n’est pas le cas.
Exaspérées par les récurrentes pénuries d'eau dans la banlieue, les femmes des quartiers de Wakinane Centrale et de Thione Samb, c'est dans la commune de Wakinane Nimzatt, sont sorties spontanément dans les rues pour décrier cette amère situation. Bassines vides et bidons sur la tête, arborant des brassards rouge, les femmes ont battu le macadam.
Selon Aissatou Thiam, une des manifestantes, foulard rouge sur la tête, la situation a trop perduré. «Depuis un mois et 15 jours nous vivons cette situation désastreuse. On se réveille à 3 heures du matin pour quelques gouttes d’eau», s’indigne la dame. Et de renchérir: «c’est inadmissible qu’en cette période de canicule on se lave une fois par jour. Le linge, n’en parlons même pas. Nos toilettes sont sales faute d’eau», vocifère Mme Thiam qui dénonce des problèmes de santé publique causées par la pénurie d’eau.
La structure dénommée «Les initiateurs de Guédiawaye» a procédé hier, à la circoncision de 158 enfants vulnérables issus des départements de Guédiawaye et Pikine. Ces enfants, âgés entre 3 et 18 ans, ont pris d’assaut tôt le matin, les locaux du Cedeps de Guédiawaye, en compagnie de leurs parents, pour se faire circoncire, par des médecins spécialistes, venus de l’hôpital Aristide Le Dantec.
Selon Mamadou Niang, président de l’Association, ils sont à leur troisième édition pour venir en aide aux parents démunis, qui n’arrivent pas à payer les frais de cette opération pour leurs enfants. «C‘est juste pour venir en aide aux parents vulnérables. En 2011, qui consacre notre première édition, nous avions fait circoncire 55 enfants de la banlieue, l’année qui suit, nous en avions fait de même avec 134 enfants. Et pour cette année, nous avons 158 enfants, que nous avons faits opérer. Il faut rappeler, que nous n’avons rien demandé à leurs parents, sinon que d’acheter les habits et des badges à 200 francs Cfa», a-t-il indiqué.
A l'heure de l'entrée en vigueur des mesures du Conseil présidentiel sur les Concertations nationales sur l'Avenir de l'Enseignement supérieur (Cnaes), une année invalide plane à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. En effet, à la considération des grèves répétitives qui ont secoué l'année universitaire, l'assemblée des facultés hormis celle de Médecine, a décidé la tenue d'une session unique des évaluations. Pour l'année 2013-2014, pas de sessions de rattrapage. Une décision que les étudiants voient comme une politique visant la réduction drastique du nombre d'étudiants et n'entendent pas l'accepter. Ils ont décrété hier un mot d'ordre de 72 heures de grève renouvelable. Mais pour le Syndicat autonome de l'Enseignement supérieur (Saes) il s'agit d'une décision scientifique dans une année anormale.
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr demande aux chrétiens de s’organiser pour répondre massivement à l’appel du Centre national de transfusion sanguine (Cnts) aux donneurs de sang, en cette période de ramadan. «Il est de tradition bien établie qu’à l’approche du mois de Ramadan, le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) s’adresse à nous, pour sensibiliser la communauté chrétienne sur le don de sang, à cause du manque de donateurs en cette période», souligne la même source.
iGFM- (Dakar) Les étudiants qui veulent récupérer leurs bourses dans les guichets automatiques d’Ecobank sur l’avenue Cheikh Anta Diop vivent le martyr. Ils font la queue durant des heures sans être servis. Y’en a même qui passent la nuit pour retirer leurs bourses. Une situation déplorée par ses étudiants. Fini le calvaire pendant lequel les étudiants faisaient la queue devant les pavillons. Maintenant c’est au tour d’Ecobank de les accueillir mais ils continuent toujours à souffrir des fils interminables pour recevoir 18000, 36000 et plus.
Les bars et restaurants ont commencé à enregistrer leur manque à gagner en cette période de ramadan. Un chiffre estimé à plus de la moitié de leur recette habituelle. Dans les quartiers de baobab, sacré cœur et Amitié, la clientèle se fait rare et les boissons sucrées prennent le dessus sur l'alcool.
Calme plat. Silencieux, certains des travailleurs des bars et restaurants somnolent dans leur petit coin. Les clients sont presque absents de ces milieux qui affichent naguère le plein. Tel est le décor dans plusieurs places visitées hier, mardi 1er juillet, en ce deuxième jour de ramadan.
Ils sont exactement au nombre de 126 869 candidats des séries littéraires et scientifiques répartis dans 380 jurys au niveau de 176 localités à subir les épreuves du baccalauréat session 2014 sur toute l’étendue du territoire national, aujourd’hui mardi 08 juillet 2014.
On est entré de plain pied dans le mois du Ramadan, avec des clients qui éprouvent toutes les difficultés du monde pour se déplacer d'un lieu à un autre, décriant au passage l'indiscipline des chauffeurs
Idrissa Diamé, chemise blanche, à l’aise dans son pantalon noir, au rond point jet d’eau de Sicap Liberté, avoue être un habitué des transports en commun. « Je prends tous les jours le bus, mais avec ce mois de ramadan, je ne reconnais plus mon moyen habituel de transport ».
Ainsi, indique-t-il, la surcharge excessive des bus à certaines heures de la journée le contraint parfois à supporter individuellement ou en groupe le prix du taxi. Il reste averti comme tout bon client de la difficulté à se déplacer aux heures de pointe. « Avant la rupture du jeûne, c'est la croix et la bannière pour avoir un bus », estime le locataire au quartier Niarry Tally. Il regrette par ailleurs « la nervosité, les piétinements entre clients, les crachats dans les véhicules ».
Prise d’assaut ces dernières semaines par une foule de baigneurs, la plage de Yoff connaît en ces premières heures de Ramadan, une affluence bien en deçà de la moyenne, seules quelques poignées de baigneurs s’y retirent et squattent ses tentes, où un peu de fraîcheur calme leur bouche desséchée.
A la cité Sipres II, Yoff... les coupures récurrentes d'eau sont devenues insoutenables pour les populations en cette période de forte canicule qui coïncide avec le mois béni du Ramadan. En effet, cela fait plus d'une semaine plus que ces quartiers sont sevrés du liquide précieux par la Sénégalaise des Eaux (SDE). Une situation à la fois dramatique et inacceptable quand on sait que la facturation dans ces localités est l'une des plus élevées au Sénégal. Autant dire donc que la SDE prive ses meilleurs clients d'eau. Basta !
A l’issue du scrutin municipal et départemental, le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) sort de sa réserve afin de mettre en évidence les dérives constatées durant cette période dans le traitement de l’information.
L’affaire Moustapha Cissé Lô a laissé des traces et pas seulement matérielles. Prisme de l’ire du Cored (Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias), le procédé utilisé pour semer la fureur à Touba semble relever de l’ignominie pour le directoire du Cored.
Les femmes sénégalaises ne négligent rien pour faire plaisir à leur famille, en leur servant un repas copieux à l’heure de la rupture du jeûne. La table à manger doit être complète et surtout riche. Pour ce faire, elles s’approvisionnent, parfois futilement, en denrées de première nécessité. Quelques tours effectués dans certains marchés de Dakar ont permis de faire le constat.
Les Sénégalais ne lésinent pas sur les moyens pour se faire plaisir en ce mois béni de Ramadan. Ils s’approvisionnent en tout.