Depuis un certain temps, rien ne va plus entre les deux (2) coalitions "Macky2012" et Benno Bokk Yakaar. La première citée s’était même fendue d’un communiqué pour exhorter les citoyens à ne pas voter BBY, lors des prochaines élections locales. Un état de fait qui n’a pas l’heur de contenter Serigne Aliou Cissé Dème, membre de "Macky2012" et responsable politique APR à Kaolack. "Je suis membre fondateur de "Macky2012" mais je rame à contre-courant de cette déclaration faite par certains de ses responsables. Nous avons soutenu ensemble le Président Macky et à la Présidentielle et aux Législatives.
La campagne électorale a commencé en fanfare dans la cité du rail. Meetings, hauts parleurs et autres visites de proximité accompagnées de véhicules d'animations ont fini de plonger la ville dans une véritable pollution sonore. Dans certains quartiers les habitants éprouvent toutes les difficultés à s'endormir à des heures raisonnables.
Il est 11 heures à Grand-Thiès, quartier on ne peut plus stratégique de la zone ouest, si l’on sait que les différents prétendants à la mairie y sont : Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall et Massaly. L’ambiance est calme en ce début de matinée d'hier, mardi 17 juin. Rencontrée dans une boutique du coin, Mame Fatou, a fustigé les programmes tardifs des politiques. Pour elle, « les locales nécessitent une campagne de proximité et non de l’animation ». C’est le même son de cloche pour cette dame de Médina Fall rencontrée il y a deux jours à l’occasion du meeting organisé par Boolo Defar Thiès de la zone Nord. « Je suis tout à faire d’accord avec l’animation pour donner plus d’ampleur à son activité , mais c’est l’heure qui me préoccupe. 22heures, c’est qu’à même trop », explique Aida Mbaye.
La campagne électorale a bien démarré sur l’ensemble du territoire national pour 15 jours durant lesquels, les différentes listes de partis et de coalitions rivaliseront d’ardeur et d’artifices pour convaincre les concitoyens électeurs à voter pour elles. Les activités des partis et coalitions de partis sont bien réglementées durant cette période exceptionnelle. Le nouveau code électoral aussi bien dans sa partie réglementaire que législative organise le déroulement de la campagne surtout en propagande et affichage. Mais le premier jour de cette présente campagne a révélé le peu de respect de la loi électorale en affichage. Partout dans la capitale, les directoires de campagne font fi des dispositions pertinentes de la loi qui prévoient des emplacements pour les affichages.
On craignait beaucoup les démons de la violence pour cette campagne en perspective des Locales du 29 juin. Finalement, les craintes se sont avérées et la violence s’est installée au cœur de la campagne et se manifeste par des affrontements entre les caravanes des coalitions rivales. Trois journalistes ont été pris à partie et grièvement blessés par des partisans du maire sortant à Rufisque, Badara Mamaya Sène.
Avant hier dans la nuit du dimanche au lundi des échauffourées ont eu lieu entre les partisans du maire sortant, Badara Mamaya Sène et ceux de son principal challenger Pape Ndao Fall, tête de file de la liste de Bes Dou Niak de Serigne Mansour Sy Djamil. Dans cette bataille du Nord, on s’accuse mutuellement d’entraves au droit de manifestation.
Le maire de Thiès sortant, Idrissa Seck, a réussi hier, lundi 16 juin 2014, le pari de la mobilisation à la place de France (esplanade des thièssois), pendant que son rival Thierno Alassane Sall en meeting à Médina Fall charge l’équipe municipale sortante. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a relevé que le budget de fonctionnement du cabinet du maire est de 200 millions FCfa dont 80 millions réservés au carburant.
Décidément la bataille fait rage entre les principaux prétendants à la mairie de Thiès-ouest où Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall et Mamadou Massaly sont candidats. C’est le duel au couteau qui s’annonce entre les trois prétendants à la mairie de toutes les convoitises.
Dans un entretien qu’il a accordé au journal « L’Obs », dans sa parution du jour, le secrétaire général du parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, récemment reconduit à la tête de son parti, est revenu sur la tenue quelque peu controversée du congrès du parti tenue il y a près d’une semaine.
«Nous avons voulu que les renouvellements, le congrès, lui-même soient des moments d’animation, de sensibilisation, de retrouvailles entre les militants.
Il partage tout peut-être avec Moustapha Niasse, un «père» et un leader «idéal» pour lui. Sauf que Malick Gackou considère que c’est le congrès qui décidera de la candidature ou non de l’Afp contre Macky Sall à la prochaine Présidentielle. Et non le Bureau politique.
Malick Gackou se lâche enfin sur la décision de Moustapha Niasse de ne pas se présenter, encore moins de soutenir une quelconque candidature de l’Afp contre Macky Sall à la prochaine Présidentielle. Il y va modéré, mais ferme. Invité de l’émission Grand jury de la Rfm hier, il dit : «Vous savez, les partis politiques disent beaucoup de choses...
Malick Gackou estime que seul le congrès est «habilité» à décider de la candidature ou non de l’Afp. Mais Zator Mbaye persiste que le Bureau politique est bel et bien «l’instance suprême» compétente en la matière. Une réaction à la sortie du numéro 2 dans l’émission Grand Jury.
La prolongation de l’émission Grand Jury s’est jouée hier à la permanence de l’Alliance des forces de progrès (Afp) qui fêtait ses 15 années d’existence sur la scène politique sénégalaise. Alors que Moustapha Niasse esquivait les questions gênantes en se limitant à une déclaration en ce jour mémorable de l’Appel du 16 juin, le député Pape Diallo dit Zator Mbaye, responsable de l’Afp, a livré son point de vue sur les propos du numéro 2, Malick Gackou, qui a balayé d’un revers de main la décision de Moustapha Niasse et du Bureau politique du parti de ne pas présenter un candidat contre Macky Sall en 2017.
DAKARACTU.COM L'ancien Président est connu comme une âme généreuse. Mais, en aurait assez d'être sollicité à tout va? Tout porterait à le croire. Puisque nous tenons de bonne source qu'il a pratiquement suspendu les audiences quotidiennes qu'il accordait à ses proches, militants, et autres sympathisants. Et aux récalcitrants, c'est à dire ces militants qui s'entêtent en squattant la devanture de sa résidence, Me Wade a asséné: " de grâce allez battre campagne! Les moyens ont été dégagés. Allez voir Oumar Sarr à la permanence!"
A Saint-Louis, la bataille a vraiment commencé. D'après L'As. Cheikh Bamba Dièye s'est livré à une véritable attaque en règne contre Mansour Faye et sa famille. Il estime d’ailleurs que Me Abdoulaye Wade doit se gausser de la "boulimie de la famille présidentielle". Selon le maire de Saint-Louis, c'est comme si le combat mené contre Abdoulaye Wade n'avait servi à rien. "Nous nous étions opposés à ce que Abdoulaye Wade nous impose son fils. Voilà qu'aujourd'hui la famille présidentielle tente de refaire la même chose en présentant des candidatures un peu partout dans le pays pour diriger des collectivités locales. Abdoulaye Wade doit doit rire à gorge déployée", a dit Cheikh Bamba Dièye.
L’OBS – S’il y en a un que la dualité Khalifa Sall/Mimi Touré pour la mairie de Dakar indispose, c’est bien Pape Diop. Tête de liste de la Convergence démocratique Bokk Gis-Gis dans la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane, l’ancien maire de Dakar a dit sa gêne de voir le maire sortant de la ville et le Premier ministre squatter la Une des médias au détriment de leurs autres concurrents. Un traitement inégal qu’il a décrié sans prendre de gants.
La bataille pour le contrôle de la mairie des Parcelles Assainies a démarré. Mbaye Ndiaye, qui s’est opposé à l’immixtion de Khalifa Sall dans la bataille pour la mairie des Parcelles Assainies, traite Moussa Sy de «Yawou dial».
Mbaye ndiaye est en plein travail souterrain pour le contrôle de la mairie des Parcelles assainies. Pour le deuxième jour de la campagne qui a coïncidé avec l’arrivée du patron de la coalition taxawu dakar aux Parcelles assainies, il n’a pas du tout raté le maire sortant.
Pour son premier meeting d’ouverture de campagne, le premier ministre Mimi Touré a tancé les maires absentéistes. Selon elle, un maire doit rester dans sa commune et travailler à son épanouissement, ce qui ne semble pas être le cas de son challenger Khalifa Sall, a-t-elle insinué.
« Ce qui m’intéresse, c’est la mairie de Grand-Yoff, la preuve je suis ici depuis le début de la campagne. Je l’ai dit plusieurs fois : un de mes challengers passe le plus gros de son temps ailleurs, puisque intéressé par une autre commune... » a aussi indiqué le premier ministre.