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La campagne électorale a commencé en fanfare dans la cité du rail. Meetings, hauts parleurs et autres visites de proximité accompagnées de véhicules d'animations ont fini de plonger la ville dans une véritable pollution sonore. Dans certains quartiers les habitants éprouvent toutes les difficultés à s'endormir à des heures raisonnables.
Il est 11 heures à Grand-Thiès, quartier on ne peut plus stratégique de la zone ouest, si l’on sait que les différents prétendants à la mairie y sont : Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall et Massaly. L’ambiance est calme en ce début de matinée d'hier, mardi 17 juin. Rencontrée dans une boutique du coin, Mame Fatou, a fustigé les programmes tardifs des politiques. Pour elle, « les locales nécessitent une campagne de proximité et non de l’animation ». C’est le même son de cloche pour cette dame de Médina Fall rencontrée il y a deux jours à l’occasion du meeting organisé par Boolo Defar Thiès de la zone Nord. « Je suis tout à faire d’accord avec l’animation pour donner plus d’ampleur à son activité , mais c’est l’heure qui me préoccupe. 22heures, c’est qu’à même trop », explique Aida Mbaye.
Pour se justifier, ce militant d’une coalition du département de Thiès qui a requis l'anonymat explique : « seule l’ambiance peut sortir les gens de leurs maisons. Voilà la politique au Sénégal. Tu amènes de la musique, des tam-tams pour qu’il ait du monde ».
Toujours est-il que l’ambiance est au rendez-vous. Foulards, tenues traditionnelles confectionnées à base de tissus locaux, affiches, tee-shirts et haut-parleurs rivalisent d'ardeur pour imprimer un panache certain aux meetings.
En tout état de cause, le démarrage de la campagne électorale a sonné l’heure de la grande mobilisation à Thiès, département où les coalitions déroulent leurs programmes.
Les meetings et autres rassemblements initiés par les partis politiques pour tenter de convaincre l’électorat thiéssois ont fini par créer des frustrations dans certains quartiers. Les activités politiques qui se poursuivent jusqu'à des heures tardives installent les populations dans une véritable pollution sonore, les empêchant de dormir. A cela s’ajoutent les klaxons intempestifs des cortèges des voitures des responsables de coalitions. La situation est d'autant plus inconfortable que la campagne ne fait pas de différence entre jours ouvrables où les enfants devront aller, tôt le matin, à l’école et les grandes personnes au travail et week-ends. Amadou Faye, étudiant dans un Institut privé de la place, qui pense que « faire la campagne est une bonne chose" demande à ce que "cela se passe à une certaine heure". Il se désole du fait que "les politiques n’ont pas d’heures de démarrage, ni de clôture ».
Les meetings et autres rassemblements initiés par les partis politiques pour tenter de convaincre l’électorat thiéssois ont fini par créer des frustrations dans certains quartiers. Les activités politiques qui se poursuivent jusqu'à des heures tardives installent les populations dans une véritable pollution sonore, les empêchant de dormir. A cela s’ajoutent les klaxons intempestifs des cortèges des voitures des responsables de coalitions. La situation est d'autant plus inconfortable que la campagne ne fait pas de différence entre jours ouvrables où les enfants devront aller, tôt le matin, à l’école et les grandes personnes au travail et week-ends. Amadou Faye, étudiant dans un Institut privé de la place, qui pense que « faire la campagne est une bonne chose" demande à ce que "cela se passe à une certaine heure". Il se désole du fait que "les politiques n’ont pas d’heures de démarrage, ni de clôture ».
source:http://www.sudonline.sn/quand-lanimation-installe-dans-la-pollution-sonore_a_19472.html
