200 milliards FCFA d’Aminata Touré : Amadou Tidiane Wone interpelle Antoine Félix Diome, agent judiciaire de l’Etat et ex-substitut du procureur à la CREI
«Amath Dansokho avait déclaré que plus de 4000 milliards ont été dilapidés au Sénégal.
Affaire Cheikh Gadiaga : Pourquoi Amadou Bâ n’a pas répondu à la convocation des enquêteurs ?
Amadou Bâ fait partie de la longue liste des victimes du duo Cheikh Gadiaga-Moïse Rampino. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan devait être entendu par les enquêteurs, hier. Mais aux dernières nouvelles, nous avons appris qu’il n’a pas déféré à la convocation. Les raisons ? Seul lui et les enquêteurs qui ont clôturé l’enquête et déféré les mis en cause devant le Procureur, peuvent apporter la réponse.
La famille d'Alioune Ndao réagit : "L'imam recouvrera la liberté si…"
Après deux ans et 2 mois de détention (il est sous mandat de dépôt depuis le 26 octobre 2015), l'imam Alioune Badara Ndao et plusieurs autres personnes comparaitront devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, ce mercredi 27 décembre 2017. Ils seront jugés pour terrorisme.
À quelques jours de cette audience spéciale, la famille de l'imam est montée au créneau pour interpeller les magistrats en charge du dossier.
Dans un entretien téléphonique avec Seneweb, son frère cadet, Ablaye Ndao, porte-parole de la famille, soutient que l'innocence de son frère sera démontrée le jour du procès.
2017 : l’année où l’Afrique a déclaré la guerre au Cfa / La France sur la défensive
Une certaine Afrique des révolutionnaires brûle le F Cfa au propre comme au figuré. Cette monnaie qui, de par la perception de ses farouches détracteurs, est un vestige de la colonisation, a suscité une vive polémique durant cette année 2017. Année qui a enfanté une nouvelle conscience panafricaine contre la France. Cette dernière refuse d’être la dernière-née d’Egypte et refile la patate chaude aux chefs d‘Etats africains. Ceux-ci ont-ils le tempérament impétueux de Sékou Touré qui quitta la zone près de 60 ans plus tôt ?
Birahim Seck se prononce sur le rapport de l'Ofnac: "L'Ofnac refuse de prendre ses responsabilités"
Khalifa Sall a-t-il été vendu et déjà condamné par ses "amis" ? ( Marvel )
Ce que l’on peut appeler « l’affaire Khalifa Sall » est objet de toutes les passions depuis quelques temps, et son issue pèsera semble-t-il sur la configuration des élections présidentielles de 2019. Dossier judiciaire pour les uns, dossier politique pour les autres. Probablement les deux à la fois lorsque l’on écoute certaines interventions qui donnent des pistes probantes .
Babacar GAYE, ancien chef d’Etat-major général des armées «ce n’est pas par la force qu’on règle des situations de crise»
L’ancien Chef d’Etat-major général des armées sénégalaises, le général Babacar Gaye, a animé hier, jeudi 21 décembre, le cours inaugural de la troisième promotion du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds) couplée à la remise des diplômes à la deuxième promotion de cet institut. Abordant le thème des Opérations de maintien de la paix des Nations Unies (Onu), il a souligné la nécessité de réformer ces missions des casques bleus de l’Onu afin qu’elles soient beaucoup plus capables de répondre aux défis sécuritaires actuels. «Il y a une capacité d’autocritique des Nations Unies qui est remarquable. J’ai souligné combien la problématique des opérations de maintien de la paix tournaient autour de l’emploi de la force et de l’évolution des conflits.
Visite de l’émir du Qatar au Sénégal : Karim Wade au menu ?
Cheikh Ben Hamad Al Thani, l’émir du Qatar est au Sénégal. Cette visite, calée depuis des mois, entre dans le cadre d’un périple du 20 au 24 décembre dans plusieurs pays africains. Mais cette visite au Sénégal a un goût très particulier. Karim Wade, le candidat déclaré du Pds, est en exil au Qatar.
Affaire Khalifa Sall : Les vérités de Me Ousmane Sèye
Me Ousmane Sèye n'est pas de ceux qui pensent que le procès de Khalifa Sall est politique. Il soutient que le maire de Dakar est poursuivi pour des faits prévus par le Code pénal. Il était l'invité du Grand jury ce dimanche. Extraits.
Intox
"Il y a beaucoup d'intoxication et de désinformation dans cette affaire. Un procès politique concerne une personnalité politique avec des délits politiques et des juridictions politiques. Ce qui n'est pas possible au Sénégal. Même la Haute Cours de justice n'est pas une juridiction politique.
Ouverture de l'Aibd : LSS, un aéroport pour hôtes du Président ?
«Le 7 décembre 2017 à 12 heures, tout avion qui est dans le ciel et qui veut venir à Léopold Sédar Senghor (LSS), atterrira à l’Aibd. Tout avion ayant atterri à Léopold Sédar Senghor décollera de LSS. Mais le 8 décembre à 12 heures, il est supposé que tous les avions qui seront à Léopold Sédar Senghor auront décollé.
L’émir du Qatar à Dakar : quelles implications sur la coopération sénégalo-saoudienne?
Sur fond de crise avec l’Arabie Saoudite, le Qatar consolide les bonnes relations qui l’unissent au Sénégal depuis le magistère de Léopold Sédar Senghor avec la visite de l’émir Cheikh Ben Hamad Khalifa Al-Thani à Dakar prévue demain. Toutefois, il est nécessaire de s’interroger sur les implications de cette visite relativement à la coopération sénégalo-saoudienne, dès lors que dans cette guerre froide où on compte ses amis en Afrique entre Ryad et Doha, celui qui cherche à plaire aux deux parties est souvent soupçonné de double-jeu.
En 2015, le Sénégal avait prévu d’envoyer 2100 soldats au Yémen, en soutien à l’Arabie Saoudite, dans le cadre de l’opération Redonner l’espoir initiée contre les milices houthistes (chiites), bras armés de l’Iran. A l’époque, la donne qatarie ne s’était pas encore invitée dans les relations historiques entre les deux pays.
Le principe : « L’ami de mon ennemi est mon ennemi », étant aussi une loi d’airain en relations internationales, depuis quelque temps, Dakar est obligé de choisir son camp entre le Qatar et l’Arabie Saoudite, tête de pont d’une coalition de pays membres du Conseil de coopération du Golf hostiles au Qatar, qui aurait, entre autres chefs d’accusation, commis le « crime de lèse-majesté» de se rapprocher de l’adversaire commun chiite.
Pourquoi avoir peur de perdre le pouvoir quand on n’a jamais redouté de l’avoir ?
Une certitude : Macky Sall ne redoutait aucunement, ni le pouvoir en soi, ni de l’avoir. En témoignent, d’une part, ses slogans de campagne électorale : « Une gouvernance sobre et vertueuse », « La patrie avant le parti », etc. Et, d’autre part, son programme de gouvernement : Le fameux « yoonu yokkute » (littéralement, le « chemin du véritable développement »)
Maniées avec dextérité par la coalition ‘‘Macky 2012’’, ces armes entre autres armes politiciennes avaient alors généré chez les militants et les sympathisants de Macky Sall une outrecuidance certaine, tandis que son « yoonu yokkute » devait supplanter tous les programmes de gouvernement concurrents.