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Perspectives économiques le Sénégal sur les rails

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économie   Ayant enregistré un taux de croissance de 3,7%  en 2012, le Sénégal devrait atteindre un taux de croissance envoisinant les 5,1%  en 2014. Au sujet de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, des efforts sont encore attendus. C'est ce que renseigne le rapport 2013 du groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'ouest (Giaba).  

 

Affaiblie de 2,1% en 2011, l’Economie nationale est à présent sur la voie d’une reprise soutenue. La croissance du Produit intérieur brute (Pib) qui était de 3,7% en 2012 est attendue à 5,1% en 2014. Cette amélioration est due à la reprise du secteur de l’agriculture (tirée par les bonnes pluies), et de bonnes performances dans le secteur tertiaire (les services financiers, les télécommunications et le commerce). Ces perspectives macroéconomiques sont contenues dans le rapport 2013 du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (Giaba). 
 

 

 

 
Au sujet de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), souligne le rapport, «le Sénégal a de plus en plus démontré son engagement à lutter contre les crimes financiers. Certains des mesures exceptionnelles du pays mises en œuvre en 2013 pour renforcer son dispositif de la LBC/FT comprennent la mise en place de la commission nationale pour le recouvrement des avoirs illicites et la création de la commission nationale de lutte contre la corruption et la fraude». 
 
Nonobstant le rapport indique que «l’incidence de la pauvreté est élevée au Sénégal». Car, selon le document, «les perspectives économiques en Afrique,  46,7% de la population vivait dans la pauvreté en 2011. Le nombre de pauvres a augmenté entre 2006 et 2011 passant ainsi de 5 700 000 à 6 300 000 ; Pour relever ce défi de développement, le gouvernement a adopté, en novembre 2012, une stratégie nationale de développement économique et social couvrant la période 2013-2017. La stratégie se concentre sur trois domaines d’action à savoir la croissance, la productivité et la création de richesse, le capital humain et le développement durable et le gouvernement, les institutions, la paix et la sécurité». 
 
«Selon le Fonds monétaire international (Fmi), la croissance devrait être encore renforcée par les investissements dans les infrastructures et l’exploitation minière. L’inflation devrait être maintenue autour de 2% en dessous du plafond de 3% de l’Uemoa. L’attente de niveaux plus élevés de développement humain, reste un défi des réformes engagées. Le pays est classé 154ème sur l’échelle de l’indice de développement humain 2013 du Pnud et a besoin de soutenir la mise en œuvre des réformes en cours dans le but d’améliorer le niveau de vie de ses citoyens», indique le rapport de la Giaba 2013. 
 
En somme, «la ferme  volonté du Sénégal de lutter contre la corruption ne doit pas faiblir, mais devrait être revigorée face à la vulnérabilité aux menaces réelles du crime organisé et au terrorisme qui touchent ses voisins. Une situation particulière doit être accordée à la formation et au recyclage des organismes de répression criminelle et des institutions financières, afin de lutter efficacement contre les menaces de BC/FT auxquels le pays est confronté», renseigne le rapport.

SOURCE: http://www.sudonline.sn/le-senegal-sur-les-rails_a_20503.html