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CREI - Demande de liberté provisoire : Tahibou sort, Pouye reste

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justice

Après un séjour de six mois à Rebeuss, Tahibou Ndiaye a décroché hier, une liberté sous contrôle judiciaire. Ses biens restent toutefois sous administration judiciaire en attendant son jugement par la Crei.

L’ancien directeur du Cadastre sort de prison. Un communiqué du ministère de la Justice informe que «les juges de la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite  (Crei), après avoir bouclé le dossier de Tahibou Ndiaye, ont ordonné hier, la levée du mandat de dépôt». Il reste cependant sous contrôle judiciaire. La même source précise que «les biens de M. Tahibou Ndiaye restent toujours placés sous administration judiciaire» et qu’il sera jugé «ultérieurement». 

M. Ndiaye s’était vu notifier son mandat de dépôt le 4 décembre 2013, après cinq tours d’horloge. Et son épouse et ses trois filles adoptives avaient été cueillies, comme lui, et placées sous contrôle judiciaire. L’ex-directeur du Ca­dastre avait refusé de muter certains de ses biens attribués à ces membres de sa famille. Il s’agit, entre autres, de «trois villas im­matriculées au nom de sa femme Ndèye Abby Diongue à Almadies (1600 m² estimée à plus d’un milliard), Hann Mariste (297 m² estimée à 55 millions), et à Sotrac Mermoz (130 m² estimée à 69 millions). Quatre terrains nus, deux immeubles et des avoirs financiers dans des comptes bien remplis, tous attribués à ses filles adoptives, Ndèye Rokhaya Thiam, Mame Fatou Thiam et Aminata Thiam». 
Après sa mise en demeure, il avait procédé à une médiation pénale au cours de laquelle il avait transigé. Le non-respect de ce «contrat» lui a valu un séjour de six mois à Rebeuss. Dans un entretien avec Le Quotidien, après sa garde à vue, il avait confié qu’il «avait le couteau à la gorge».

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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6920-crei-demande-de-liberte-provisoire--tahibou-sort-pouye-reste