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Parti socialiste - Les prémices d’un Congrès à contestations

POLITIQUE
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L’OBS – A quelques jours de la date fatidique du 15e Congrès du Parti socialiste (Ps), des divergences émaillent l’organisation de cette rencontre et risquent d’entacher le choix de la prochaine équipe qui va gérer le destin des socialistes. 

On va droit vers un Congrès à contestations. La légitimité du prochain Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) risque d’être remise en cause. Des controverses minent l’organisation du 15e Congrès ordinaire du parti de Léopold Sédar Senghor, prévu les 6 et 7 juin 2014. Au début, c’était le choix de la date du Congrès. L’organisation du Congrès avant les élections locales du 29 juin 2014 avait installé une polémique au sein du Parti socialiste (Ps).

 Le choix de cette date des 6 et 7 juin 2014 n’avait pas fait l’unanimité au sein du Ps. Le comité central ne s’était pas entendu sur la question. Une partie de cette instance, qui devait valider la décision du Bureau politique, avait réfuté la tenue du Congrès avant les Locales. Déjà, une des pourfendeurs de la tenue du Congrès avant les élections locales, Me Aïssata Tall Sall, avait ouvertement déclaré devant l’assistance qu’elle ne voyait pas l’intérêt pour le Ps d’organiser son Congrès à cette date. L’avocate avait plaidé, devant ses camarades, pour un report du Congrès jusqu’après les élections parce que, disait-elle, «beaucoup de responsables socialistes vivaient leur survie politique» à cause des Locales. Mais, la protestation de Me Aïssata Tall Sall et certains de ses camarades socialistes contre la tenue du Congrès avant les Locales n’a finalement rien donné. La majorité du comité central avait accepté et validé la date retenue par le Bureau politique. Une décision à laquelle Me Aïssata Tall Sall s’est pliée. L’avocate a accepté d’aller (malgré elle) au Congrès les 6 et 7 juin 2014. Mieux, elle décide d’affronter Ousmane Tanor Dieng et présente sa candidature au poste de Secrétaire général du Ps. Pour la première fois de son histoire, le Ps présente deux candidats pour le poste de Secrétaire général. Une vitalité démocratique, diront certains ! Mais, la décision de Me Aïssata Tall Sall de se présenter contre Tanor Dieng a renforcé le mal qui mine ce parti depuis longtemps maintenant et qui a vu nombre de ses anciens militants farouches jeter l’éponge. Loin de magnifier une vitalité démocratique, le duel Tanor Dieng-Aïssata Tall Sall a mis à jour l’adversité qui a toujours prévalu, même si c’est en douceur, entre ces deux camarades du parti de Léopold Sédar Senghor. Pis, l’élection du Secrétaire général du Ps a confirmé la zizanie au sein du Parti socialiste (Ps). A cela s’ajoutent les contestations nées du déroulement de l’élection du Secrétaire général du Ps. Le camp de Me Aïssata Tall Sall décèle des manquements dans le scrutin. (Voir par ailleurs).

Pourtant, la situation était prévisible. Les jalons d’un Congrès à haute tension étaient posés depuis très longtemps avec le débat posé sur le départ d’Ousmane Tanor Dieng de la tête du parti. Les adultes avaient envoyé les jeunes au front. Pendant des mois, deux camps (des pro-Aïssata Tall Sall ou pro-Khalifa Sall ont fait face aux pro-Tanor Dieng), se sont affrontés par presse interposée. Une rivalité qui a posé les prémices d’un combat rude. Mais, les responsables socialistes n’avaient pas pris les devants. Ils ont laissé la situation perdurer. Et les démons de la division frappent à la porte des «verts».

SOPHIE BARRO

SOURCE:http://www.gfm.sn/les-premices-dun-congres-a-contestations/