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INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE AU SÉNÉGAL, Le monde rural secouru à 42 milliards

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économie

Dans le cadre du Plan de Réponse à l'Insécurité alimentaire, l'Etat du Sénégal a rehaussé l'enveloppe, prévue au départ à 22 milliards, à plus de 40 milliards de FCfa. La révélation a été faite, mercredi, sur la Rts, par Aly Mohamed dit Sega Camara, Secrétaire Exécutif du Conseil national pour la Sécurité alimentaire (Se/Cnsa), qui informe que depuis deux jours, ses éléments sont dans les 45 départements pour le ciblage physique des bénéficiaires.

 

 

«La situation de l’insécurité alimentaire au Sénégal est parfaitement sous contrôle», a assuré Aly Mohamed dit Sega Camara, Secrétaire Exécutif du Conseil national pour la Sécurité alimentaire (Se/Cnsa), mercredi sur les antennes de la Rts. A l’en croire, le Forum civil a tiré la sonnette d’alarme au moment où l’Etat du Sénégal était à la phase finale de la mise en œuvre du Plan de Réponse à l’insécurité alimentaire. Pour ce faire, «le gouvernement a revu à la hausse l’enveloppe, prévu au départ à 22 milliards de Fr Cfa, à plus de 40 milliards Fr Cfa» a-t-il indiqué. Cette manne financière, a-t-il ajouté, n’est pas seulement destinée à l’achat de vivres de soudure, mais aussi à l’achat 
d’intrants, mais à faire la recapitalisation du cheptel, fournir des aliments de bétail, de même que les vaccins, entre autres. 
 
Il a par ailleurs précisé que la situation alimentaire n’est pas «alarmante» dans la mesure où 95% de la population est en situation de sécurité alimentaire. Cela, sur la base de l’Enquête nationale sur la sécurité alimentaire (Ensa) de juin 2013, laquelle a révélé que 675000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire. Un chiffre qu’il a jugé «pas alarmante», avant d’ajouter «qu’on ne peut pas parler crise alimentaire tant qu’on n'a pas atteint  les 30% d’insécurité alimentaire». 
 
Concernant la formule de distribution des céréales, il a indiqué qu’elle va suivre deux modalités. A l’en croire, dans les zones les plus reculées, le Cnsa va travailler en collaboration avec les opérateurs de téléphonie mobile pour un transfert d’argent. Cette somme envoyée permettra aux bénéficiaires de se procurer des bons alimentaires, qu’ils vont pouvoir échanger au niveau des boutiquiers du coin, en collaboration avec la Se/Cnsa. L’autre mécanisme, selon lui, va se faire par distribution de vivres directs, avec les commissions qui seront mises en place dans les communautés rurales. 
 
Le dispatching  va suivre des critères «très strictes pour éviter que ceux qui ne sont pas dans ces situations n’en bénéficient», a-t-il assuré. Ainsi, est--il prévu de recenser les numéros de téléphone et d’identification nationale des personnes bénéficiaires afin de faciliter la traçabilité de l’aide. Tout un dispositif va être mise en place, a-t-il assuré, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, «pour permettre à l’Etat de pouvoir justifier l’utilisation des moyens mis à sa disposition». 
 
Il a par ailleurs indiqué que des équipes sont déjà sur le terrain, depuis le 12 de ce mois, dans les 14 régions et 45 départements que compte le Sénégal. A l’en croire, ces équipes renforcées par les services administratifs locaux, sont entrain de faire le ciblage physique des bénéficiaires. Il a, dans le même sillage, informé qu’au terme de ce travail de repérage des cibles, le travail de distribution va démarrer au plus vite.
 
Répondant aux attaques du Forum civil, sur la non implication de la société civile dans l’élaboration de la réponse à l’insécurité alimentaire au Sénégal, Aly Mohamed dit Sega Camara, a dégagé en touche, non sans préciser que «la démarche a été la plus participative et inclusive qu’il n’y a jamais eu». A l’en croire, le Cadre national de Concertation et de Coopération des ruraux (Cncr), le Congad, de même que la Caritas, tous de la société civile, ont participé à l’élaboration du plan de réponse à l’insécurité alimentaire. 

 

source/http://www.sudonline.sn/le-monde-rural-secouru-a-42-milliards_a_18927.html